29 Sep Claire Castillon, Fabrice Genestal; Anissa et Yasmina Bouziane
- Les chroniques d’Elisabeth Quin , Stéphane Roszewitch et Rachid Djaïdani .
Elisabeth Quin reçoit Claire Castillon , pour son livreLes Merveilles (éd Grasset)
Cynique et moqueuse, Evelyne est une adolescente de treize ans qui méprise ses parents, tyrannise son frère et chérit son chien Lulu. Un jour, son père mutile Lulu sous ses yeux et sa vie bascule dans la violence.
Stéphane Roszewitch est ce soir avec Fabrice Genestal , réalisateur et coprésident de la SRF (Société des Réalisateurs de Film). IIl vient nous parler de la faillite de Quinta, LTC, audis de Boulogne, Duran Dubois, etc.
Rachid Djaïdani nous parle du film Les Acacias de Pablo Giorgelli, Caméra d’Or au festival de Cannes, sorti le 4 janvier
- L’invité de Tania de Montaigne: Sébastien Giniaux .
Ils nous présentent “Mélodie des choses” – édition spéciale livret d’art + CD.(en vente sur le site de Sébastien Giniaux – cf ci-dessous)
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« » de est une œuvre à part.Elle est le fruit d’un parcours artistique peu commun allant du violoncelle à la guitare,des Balkans à Bamako, de la musique classique au jazz manouche, de la peinture à la parole. Il sera en concert à Paris au New Morning le emrcredi 25 janvier; à Montmelian (73) – Espace François Mitterrand mardi 26 janvier.
Il nous interprète, avec les musiciens qui l’accompagnent, les 2 morceaux “Balkan Valse” et “Alkoholowa Nuda / Dakan”.
- Les invités d’Alexandre Héraud: Yasmina et Anissa Bouziane .
Née aux Etats-Unis d’un père Marocain et d’une mère Française, Anissa Bouziane est écrivain, réalisatrice de films et professeur. Elle a travaillé sur les rapports Orient / Occident depuis plus de 20 ans. Diplômée de la Columbia University’s School of the Arts, Anissa a étudié avec Edward Saïd et Hamid Dabashi, durant les années déterminantes où les idées du professeur Saïd ont transformé aussi bien les études académiques que le monde de l’art.
Le travail sur les films expérimentaux et les installations artistiques, qu’elle a réalisé avec sa sœur la photographe Yasmina Bouziane , a été l’avant garde des débats sur l’identité arabe dans le monde occidental dans la décade qui a précédée le 11 septembre. En plus de son Masters of Fine Arts de Columbia, Anissa a aussi un Bachelor Degree en sciences politiques du Wellesley College et un Certificate in Film de la New York University.
Anissa a vécu et travaillé à New York jusqu’en juin 2002, date à laquelle elle a déménagé pour le Maroc, puis pour la France. Elle vient de terminer son premier roman (en anglais) « One hundred years, East of Ground Zero », qui sera publié au début de l’année 2012. Le livre, basé sur son expérience de témoin de la destruction des tours jumelles, et des événements qui ont suivis le 11 septembre, apporte le point de vue d’une femme Arabo Américaine.
Actuellement, Anissa vit et travaille à Paris. Ses essais et nouvelles ont été publiés dans le International Herald Tribune , le San Francisco Chronicle et le magazine Tolerance . Ses courts métrages ont été présentés à travers le monde, aussi bien au Festival National du Cinéma Marocain, au Rawafid Film Festival de Casablanca, au Pasadena Film Festival et au Berkeley Film and Video Festival, où le film des sœurs Bouziane « Yellow Nylon Rope » a remporté le premier prix.
Les installations de Yasmina et Anissa ont été présentées entre autres à la New Langton Arts Gallery de San Francisco et à la Columbia University’s French House. Récemment le travail de Yasmina a été exposé à l’Institut du Monde Arabe et au Palais des Beaux Arts de Lille.
Anissa a également été productrice associée pour le programme « Arab Voices » de WBAI Radio Pacifica, vitrine New Yorkaise pour les réalisateurs et les musiciens Arabes.
Durant son séjour au Maroc, elle a travaillé pour le Ministère Marocain de la Culture, organisant entre autres, suite aux conséquences du 11 septembre, une conférence internationale de 3 jours, à l’Académie Royale du Maroc, sur le thème : « Le dialogue entre les cultures est-il possible ? ».
Actuellement Anissa enseigne l’anglais et la littérature Américaine à Paris, et travaille sur un nouveau roman.
Yasmina Bouziane est une photographe franco-marocaine qui est née et a étudié aux USA, explorant et détournant les codes de l’orientalisme.
Après ses études de cinéma aux Etats-Unis, elle produit en collaboration avec sa sœur, Anissa, de nombreux court-métrages. Avec sa sensibilité hors du commun, elle explore le plus souvent les questions d’identité et de genre dans un contexte multiculturel que ce soit derrière son appareil photo ou sa caméra. Sa passion pour l’image et les arts visuels transparait dans ses créations. les oeuvres de Yasmina Bouziane sont une création maîtresse dans la dénonciation – humoristiques ou parfois grave – des codes établis, de l’orientalisme subi, qui semble désormais bien plus léger que les masques imposés dans un monde post 11 septembre.
Le travail de Yasmina Bouziane, à travers les photographies de sa série Habitées par des images que nous n’avons pas choisi / Unhabited by Imaginings we did not choose , montre clairement la volonté de l’artiste de s’emparer des clichés orientalistes et de les détourner en utilisant des détails. Véritable prolongement sensible de la réflexion d’Edward Saïd sur la création d’un imaginaire oriental, les œuvres de Yasmina Bouziane dénotent d’une grande ironie. A travers cette série d’autoportraits, elle reproduit un univers orientaliste dont elle dévoile l’envers du décor puisque le studio du photographe est l’objet de la photographie. L’accent est mis sur l’aspect de représentation de la photographie, le côté posé et la manipulation qu’on peut créer à partir de ces images.
En ce moment, Yasmina Bouziane travail avec les nations unies au Liberia, et au paravant au Sud Liban et en Republic Democratic du Congo ou elle a fait plusieurs films sur la condition du pays.Elle expose à Paris à l’Institut des Cultures d’Islam jusqu’au 21 janvier.